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Ce 7 juin 1897, c’est un temps superbe qui a accompagné le défilé des ostensions.
Depuis deux jours, c’est en grand nombre qu’ouvriers et habitants ont décoré les rues sur le trajet emprunté par la procession.
Les cérémonies étaient présidées par Monseigneur Rougerie, évêque de Pamiers.
L’ordre du défilé était le suivant :
La riche bannière des Enfants de Marie, inaugurée pour la circonstance, et de nombreux oriflammes, Sainte-Madeleine portant un brûle-parfum et précédant la Croix, la Grande Croix portée par quatorze petites filles en blanc, Sainte-Hélène escortant la Croix, la bannière et les reliques de Saint-Hélène, un premier brancard garni d’or et de fleurs mauves porté par quatre jeunes filles en costume romain blanc et mauve, Jeanne d’Arc escortée de Sainte-Marguerite et de Sainte-Catherine, un brancard garni d’or et de fleurs bleues porté par quatre jeunes filles en costume romain blanc et bleu, Sainte-Philomène accompagnée de petites filles en blanc portant les insignes du martyr, Sainte-Agnès et Sainte-Germaine, un brancard garni de fleurs d’or et de roses porté par quatre jeunes filles en costume romain blanc et rose, deux bannières de la Vierge puissante, l’Ange Gabriel, la Vierge puissante avec un globe du monde, entourée de neuf petits anges ailés lui faisant escorte.
Les arcs de triomphe et les reposoirs étaient fort nombreux avec notamment, sur la Promenade des “Charmilles”, Saint-Martial rendant visite à Fabricius, gouverneur Romain à Rochechouart. Ce dernier l’accueillait à la porte de son Palais et lui présentait ses sept enfants pour qu’il les baptise comme il l’avait baptisé lui-même à Rome.
À l’angle de la rue Beaumoussou et de la rue Fontbouillant, un reposoir représentait le Cénacle, les douzes apôtres, la vierge et la descente du Saint-Esprit.
Toutes les maisons sur le parcours de la procession étaient pavoisées.
Le cortège s’était mis en marche vers treize heures trente, sous l’organisation des soeurs de Saint-Vincent-de-Paul.
Immédiatement avant le clergé, la “Société Harmonique” interprètait plusieurs marches religieuses.
Devant une foule immense, le cortège après être passé sous un arc de triomphe du plus bel effet, dressé par les soins de Messieurs Soury et de Merlis, est arrivé devant le premier reposoir représentant le calvaire. Il s’est dirigé ensuite vers la grotte Ste-Madeleine dans le quartier Béraud.
Après avoir traversé le boulevard Gay-Lussac, la place du champ de foire et la place du château, le défilé s’est rendu ensuite devant le reposoir des “Charmilles”. Après un arrêt, la procession a rejoint ensuite l’angle de la rue Beaumoussou et de la rue Fontbouillant où était représenté le cénacle avec la sainte-vierge et les douze apôtres.
À chaque reposoir, Monseigneur Rougerie a donné la bénédiction avec la relique de la vraie croix. À 16 heures, la procession est entrée dans l’église et M. l’archiprêtre a adressé ses remerciements à Monseigneur Rougerie pour son intérêt envers notre paroisse, à toute l’assistance, et à la “Société Harmonique” pour son gracieux concours.
En dehors de la fête religieuse, la frairie avait offert de nombreux divertissements : cirques, manèges, tirs, panoramas, loteries, jeux divers....
À 17 heures, un grand concert avait été donné par la “Société Harmonique” sur la promenade des “Allées”. Le soir avait eu lieu une fête de nuit avec illuminations et retraite aux flambeaux.








Ce cliché rarissime montre la foule immense devant la grotte de la vierge de Lourdes, face à la place Béraud.

Le 23 mai 1904 ont eu lieu les grandes fêtes locales pour la clôture des ostensions :
La veille au soir, la sonnerie des cloches et des salves d’artillerie ont retenti pour annoncer la fête.
Le 23 mai, à l’aube, de nouvelles sonneries de cloches et des salves d’artillerie ont salué le début de cette belle journée.
Le temps est magnifique, et la ville a revêtue à cette occasion ses plus beaux atours. Depuis 8 heures du matin, les routes conduisant à Rochechouart étaient noires de monde et les rues très animées.
Des travaux de finition étaient encore réalisés autour des reposoirs, le mauvais temps de la veille n’ayant pas permis de les terminer.
Des messes ont été célébrées dans la matinée, dont la grand’messe à 10 heures 30.
À 14 heures, la vaste église paroissiale était comble. L’heure de la cérémonie avait été reculée par suite d’un retard de train. Pour gagner du temps, M. l’archiprêtre avait décidé de supprimer les vêpres. “L’Orphéon” de Rochechouart, sous la direction de M. Louis Dupanier, a chanté “L’O Salutaris” de Dupont.
La procession s’est ensuite mise en marche.
Dans l’ordre du cortège on trouvait :
Le petit enfant Jésus de Prague, le petit enfant Jésus docteur, Saint-Pierre portant les clés du paradis, Saint-Julien patron de la paroisse, Saint-Louis de Gonzague.
Le groupe des béatitudes.
Sainte-Eulalie, Sainte-Germaine.
Les reliques de Sainte-Germaine, portées par quatre petites romaines.
Sainte-Agnès, Sainte-Emérentienne, Sainte-Philomène.
Le groupe des vertus théologales, Sainte-Rose de Viterbe.
Les reliques portées sur un brancard rose par quatre romaines.
Sainte-Odile conduite par son ange-gardien, Sainte-Lucie.
Le groupe de Notre-Seigneur au milieu des petits enfants et un groupe d’anges.
Les reliques portées sur un brancard bleu par quatre romaines.
Sainte-Marguerite reine, Sainte-Catherine, Sainte-Cécile.
Les reliques portées sur un brancard mauve par quatre romaines.
Sainte-Valérie, Sainte-Elisabeth, l’ange Gabriel.
Bernadette, Notre-Dame de Lourdes et un groupe de petits anges.
La fanfare de Rochechouart et “L’Orphéon”, qui précédait le clergé.
Un premier reposoir, “le calvaire”, se trouvait place Marchedieu et route de Nontron, un arc de triomphe.
Le deuxième reposoir se situait place Béraud, jubilé des apparitions de Lourdes (grotte de Lourdes - Pie IX priant au pied de la grotte). Des choeurs ont été chantés au passage de la procession.
Sur la place du château se trouvait le troisième reposoir “la grotte de l’agonie”. Au cours de cet arrêt, “L’Orphéon” a chanté le “Crucifix” de Faure, avec accompagnement d’orgue.
Route de Beaumoussou se situait le quatrième reposoir, qui représentait “le triomphe de la Croix”.
Sur tout le parcours de la procession, les maisons étaient pavoisées et garnies de feuilles et de guirlandes de fleurs.
La cérémonie était présidée par Monseigneur Gilbert, évêque d’Arsinoé, entouré de 25 prêtres réunis par M. Southier, archiprêtre de Rochechouart, qui n’avait rien négligé pour que la fête soit magnifique.
À 16 heures 30, la procession est rentrée dans l’église et Monseigneur Gilbert a donné une dernière fois la bénédiction des reliques avant que celles-ci ne soient précieusement rangées pour une période de sept années.
Après la bénédiction, la “Société Harmonique” a exécuté la marche “Ithorots” marquant ainsi la fin de cette cérémonie.
Un comité, sous la présidence de M. Masfrand, avait eu l’heureuse idée de terminer cette journée par une fête de nuit. Le programme comportait des illuminations, l’embrasement de la place du château, un concert donné par la “Société Harmonique” et “L’Orphéon” et un feu d’artifice.








Ce 5 juin 1911, lundi de la Pentecôte, se déroulent à Rochechouart en même temps que la frairie, les grandes fêtes à l’occasion de la clôture des ostensions.
La veille et à l’aube ont retenti des salves d’artillerie.
À 10 heures s’est déroulée une messe en musique avec le concours de la “Société Chorale” et de la “Société Harmonique”.
À 14 heures ont eu lieu les vêpres qui ont été suivies de la procession solennelle des reliques accompagnée par la “Société Harmonique”. Quatre reposoirs avaient été aménagés. Ils représentaient la Nativité, la Résurrection, Jeanne d’Arc écoutant ses voix et le triomphe de la Croix.
Le cortège était composé dans l’ordre de l’enfant Jésus de Prague, des vertus théologales (foi, espérance et charité), de Sainte-Cécile et de deux anges, du patronage Saint-Joseph avec ses tambours et clairons, d’un brancard de reliques porté par des jeunes filles, de Saint-Antoine de Padoue, du Rosaire (un chapelet rose, un chapelet rouge, un chapelet jaune), de Jésus docteur, de Sainte-Germaine et d’un ange, de Sainte-Valérie et d’un ange, d’un brancard de reliques porté par des jeunes filles, de Jésus bon pasteur, de Sainte-Blandine et d’un ange, de Saint-Jean-Baptiste, des huit Béatitudes, de Jésus eucharistique, de Sainte-Agnès et d’un ange, de Saint-Martial et d’un ange, de Sainte-Elisabeth de Hongrie et de deux anges, de Jésus portant sa croix, de Sainte-Rose de Viterbe et de deux anges, de Saint-Julien, de Jésus enfant, de Sainte-Hélène un page et un ange, de Jeanne d’arc guerrière accompagnée d’un page, de la “Société Harmonique”, des brancards de reliques portés par Messieurs les membres de la conférence de Saint-Vincent de Paul et des membres du clergé.
Des oriflammes multicolores étaient portés devant chaque groupe.
Le défilé est parti de l’église, a suivi la rue Victor-Hugo, puis la route de Nontron. Place Béraud, un premier reposoir représentait la nativité. Après le boulevard Gay-Lussac et la place du champ de foire, un deuxième reposoir représentant l’apparition du Sacré-Coeur à la bienheureuse Marguerite Marie, se tenait place du château. Un troisième reposoir (Jeanne d’Arc écoutant ses voix) était édifié en haut de la promenade des Charmilles. Le cortège poursuivait ensuite sa progression par la place Marchedieu, la rue Thérèse Tenant, la rue de Fontbouillant, le rond-point Victor-Hugo où se trouvait le quatrième reposoir (triomphe de la Croix).
Il se dirigeait ensuite vers l’église par la rue Victor-Hugo. Après la bénédiction solennelle des reliques le cortège était disloqué.
À 17 heures retentissaient des salves d’artillerie, alors que la fête foraine battait son plein et qu’un ballon était lâché.
À 20 heures avait lieu la fête de nuit avec les illuminations de la place du château et des principales rues de la ville.
La journée se terminait enfin avec un grand concert donné par la “Société Harmonique”, un feu d’artifice et l’embrasement de la place du château.








La foule devant le reposoir, place Béraud.

Le 1er juin 1925 s’est déroulée à Rochechouart la cérémonie de clôture des ostensions septennales.
Durant les vêpres, une nombreuse assistance se pressait dans l’église, tandis qu’à l’extérieur de nombreux visiteurs venus des paroisses voisines, visitaient les reposoirs en attendant le défilé.
Celui-ci parcourut bientôt les rues de la ville décorées de branchages et de verdure.
La “Société Harmonique” qui prenait part au cortège, fit entendre tout le long du parcours un programme musical soigneusement préparé et exécuté avec art.
Des groupes d’enfants délicatement costumés formaient un gracieux ensemble. Derrière eux venaient les reliques de nos saints portées sur des brancards par des enfants de Marie en robes blanches et des jeunes gens du patronage.
Enfin, devant une double file d’enfants de choeur, un groupe de prêtres terminait la procession.
Les reposoirs où l’on s’arrêta un instant pour donner la bénédiction avec une relique de la vraie croix, avaient été dressés avec un goût parfait. L’un d’eux représentait en tableau vivant, la scène bien connue de l’évangile : “Laissez venir à moi les petits enfants”. Deux autres formaient un cadre de verdure autour de Sainte-Thérèse de l’enfant jésus et de Sainte-Germaine.
Au retour, après la bénédiction du saint-sacrement, M. l’archiprêtre remercia toutes les bonnes volontés qui avaient prêté leur concours pour l’organisation de cette belle manifestation religieuse, et formula le voeu de faire mieux encore lors des prochaines ostensions.
Cette belle journée se terminait par un concert donné par la “Société Harmonique” de 16 heures 30 à 17 heures 30, puis par un grand bal à la salle des fêtes à 21 heures.








Les ostensions de 1932 à Rochechouart se sont déroulées sans éclat. Le Président de la République Paul Doumer venait d’être assassiné le 6 mai et les funérailles nationales avaient eu lieu le 12 mai soit quelques jours seulement avant la sortie des reliques prévue le lundi de Pentecôte, 16 mai.
Ce 16 mai était également jour de frairie dans notre ville et il était prévu, en plus des traditionnelles attractions, le défilé en cours d’après-midi dans les rues de la cité, d’une noce limousine avec soixante costumes variés, accompagnée de la clique des tambours et clairons de Saint-Yrieix “Le Réveil Arédien” et de nombreux ménétriers Limousins et Berrichons.
Pourquoi avoir programmé ce même jour, ce défilé qui entrait en concurrence directe avec celui de la clôture des ostensions ? Il faut sans doute trouver l’explication dans l’hostilité de l’assemblée municipale et de son maire Jean Parvy, profondément anti-clérical, et sans-doute pas fâché de ce mauvais tour joué au clergé Rochechouartais.
Aussi, c’est après la Grand’messe de dix heures, que les reliques des Saints ont été portées solennellement en procession, par la place de l’église, la Grand’rue, la route de Nontron, la place Marchedieu et les Charmilles.
Le 12 juin 1932, les ostensions de Saint-Junien, avec la reconstitution de la forêt de Comodoliac rue Lucien-Dumas, revêtiront un tout autre éclat et attireront une foule considérable.








Selon une pieuse tradition, le clergé de Rochechouart a sorti les reliques des Saints en une solennelle procession le lundi 29 mai, lundi de Pentecôte, et la population entière de la ville s’est associée à cette fête septennale que l’on appelle les “ostensions”.
Monseigneur Rastouil, évêque de Limoges, y assistait.
En raison des tensions internationales, il avait demandé à ce que les ostensions soient appelées cette année les “ostensions de la paix”, invitant ainsi les fidèles à prier les Saints pour la préservation de la paix si chèrement conquise et en péril en ces jours troublés.


Après les vêpres, un magnifique cortège composé de plusieurs centaines de figurants, se déroula dans les rues de la ville superbement décorée.
En tête était brandi le mot “PAX”, dont chaque lettre était portée par un “Coeur Vaillant”. Deux chefs d’équipe avec leurs fanions encadraient le groupe.
Suivaient ensuite la Foi, l’Espérance et la Charité, Saint-Jean Baptiste suivi de “Coeurs Vaillants” se donnant la main, montrant ainsi que par le baptême les hommes deviennent tous frères.
Saint-Pierre, le premier chef de l’église, ouvrait la marche des apôtres, suivi des quatre évangélistes. Venait ensuite le groupe des martyrs : Sainte-Agnès, Saint -Tarcicius, Sainte-Catherine, Sainte-Cécile et Saint-Julien, patron de notre paroisse, puis l’impératrice Sainte-Hélène qui fit transporter la vraie Croix à Rome.


Se présentaient ensuite les artisans de la paix en gaule : Sainte-Radegonde, reine des Gaules, puis plus tard, en 1429, Sainte Jeanne d’Arc qui rassembla sous le drapeau du roi de France les Français divisés et sauva la patrie.
Venaient ensuite Sainte-Thérèse de l’enfant Jésus, Sainte-Bernadette.
Suivaient les Bénédictins du Prieuré Saint-Sauveur de Rochechouart, les Dominicains du Prieuré du Châtenet, le vicomte Aymeric XI qui octroya une charte d’affranchissement aux habitants de Rochechouart, la Vicomtesse et ses dames d’honneur.
Sainte-Elisabeth de Hongrie et ses petits pages terminaient le défilé.




De nombreuses banderoles tenues par des “Coeurs Vaillants” et des Croisés, précédaient les groupes. Les six châsses contenant les reliques de nos saints, étaient portées par les premières communiantes.
Le premier reposoir, rue Porte-Béraud, représentait la Sainte-Famille, modèle de la famille chrétienne, vivant en paix dans la foi et le travail. Saint-Joseph exerçait son métier de menuisier devant l’enfant Jésus, apprenti. Près d’eux, la Sainte Vierge filait de la laine.
Sur la place du château, ayant pour fond un magnifique horizon qui s’estompait très loin dans la splendide lumière d’un ciel empli de soleil, était évoquée la montagne sur laquelle Jésus résuma sa doctrine en quelques paraboles immortelles.
Monseigneur Louis Rastouil s’arrêta quelques minutes et déposa une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts de la guerre.
Aux “Allées”, devant le reposoir de la descente de Croix, Monseigneur Rastouil prit la parole. Il montra avec éloquence que la paix tant désirée par tous dans notre pays, et hors de nos frontières, ne peut reposer que sur le Christ. Lui qui a dit aux hommes “aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés moi-même”. À la fin de son sermon, Monseigneur et la foule assemblée récitèrent le “Pater” et “l’Ave”.
Le défilé se dirigea ensuite vers les “Charmilles” où se tenait le reposoir de l’Eucharistie, lien qui réunit les chrétiens, et s’arrêta ensuite quelques instants au dernier qui évoquait Saint-Louis recevant la couronne d’épines.
La procession rentra dans l’église où Monseigneur donna la bénédiction du Saint-Sacrement.
Favorisées par un temps magnifique, ces fêtes avaient attiré une foule considérable, évaluée à plus de 7000 personnes.









Le 10 juin 1946 a eu lieu le défilé de clôture des ostensions qui ont été présidées comme sept ans auparavant par Monseigneur Rastouil, évêque de Limoges.
À chacune des portes des anciennes murailles de la ville, une scène vivante évoquait un épisode évangélique.
Le premier reposoir était édifié près de la porte Béraud, le deuxième devant l’aile nord du château, encadré par la tour du lion et le donjon.
Le cortège s’est dirigé ensuite vers l’esplanade des allées, au pied de la Croix de Mission. Au retour, il a longé le monument aux morts et les Charmilles avant de rentrer par la porte Marchedieu dans l’église du Prieuré où a été donné le salut solennel du saint-sacrement.
Après une brève allocution de M. le chanoine Chevalier, archiprêtre de Rochechouart, Monseigneur Rastouil a exprimé toute sa satisfaction concernant la cérémonie.
La chorale a entonné ensuite le vieux cantique de nos ostensions, puis les cuivres de la “Société Harmonique” qui avait gracieusement prêté son concours, ont fait vibrer une dernière fois les voûtes de notre église.




  Sources : “Le journal de Rochechouart”  -  “L’Union du Centre”  -  “Le Libérateur”





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