En 1785, le curé Brandy dans la Situation de la paroisse indique quil y a dans lannée dix-huit foires où lon conduit veaux, vaches, boeufs, chevaux, ânes, blé de toute espèce. Il y a marché tous les jeudis de chaque semaine et lon y amène des cochons de toutes les tailles, blé de toute espèce....
Les quatre foires principales se tenaient, à cette époque, le 20 Mai, à la Saint-Barnabé, les jours de la Saint-Michel et de la Mi-Carême.
Après la révolution, les changements de date sont fréquents. Ainsi, le 4 fructidor, an VII, ladministration municipale fixe la date des foires et des marchés ainsi quil suit :
Les 4 et 8 de chaque décadi, il y aura marché.
Le 6 de chaque mois, il y aura foires appelées ordinaires.
Les 2 vendémiaire, 15 ventôse, 17 floréal et 23 prairial, il y aura foires extraordinaires.
Au début du 20ème siècle, après divers changements, il existe douze foires dans lannée, le 26 de chaque mois, et deux foires extraordinaires, les 11 février et 11 décembre.
On ne peut imaginer aujourdhui limportance quavaient ces foires et la foule quelles drainaient de toute la campagne environnante. La ville était envahie. Le marché aux bestiaux se tenait place du champ de foire, près du château, et place Pontville. Les trajets du tramway et du chemin de fer étaient doublés pour loccasion et les hôtels, restaurants et cafés étaient bondés et refusaient du monde...
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