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La “voie verte” Oradour-sur-Vayres, Châlus :
Le passé retrouvé

Entrée de la “voie verte”  -  Le long de la “voie verte”
La station de Champagnac  -  La station de Champsac  -  La gare de Châlus  -  Le tracé


Que soient vivement remerciés, tous ceux, qui, refusant les exigences du lobby de l’automobile, faisant rempart à l’irrésistible besoin de détruire de certains, ont sauvegardé cette portion de voie de chemin de fer désaffectée, cette coulée verte, qui conduit le promeneur, en pleine nature, de l’ancienne gare d’Oradour-sur-Vayres à celle de Châlus.
Car, bien plus qu’une simple balade, c’est un véritable retour sur le passé qui s’offre à nous, tout au long de ce trajet, où nos yeux émerveillés découvrent tour à tour, ces vieux ponts aux rambardes métalliques finement ouvragées, ces passages à niveau fleuris, ces barrières et vieux rails rongés par la rouille et le temps, ces anciennes stations, si vivantes autrefois et désormais silencieuses.
Nous laissant déborder par notre imaginaire, la crainte soudaine nous envahit de nous retrouver à la sortie de cette gracieuse courbe, face à ce monstre rugissant, crachant fumée et vapeur, qui est passé fièrement tant de fois devant cette haie d’honneur de chênes et de châtaigniers.
Mais très vite, la réalité reprend ses droits, et il ne reste plus que ce petit pincement au coeur, pour ce passé à jamais enfui et la mémoire de cette formidable aventure humaine.


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Entrée de la “voie verte” :
L’ancienne gare d’Oradour-sur-Vayres

Quel contraste entre ce sentier conduisant à l’entrée de la “voie verte”, enserré par la végétation, et cette vue ancienne de la gare en pleine activité, au début du 20ème siècle.
Stocks de bois et wagons en attente de chargement occupent toute la place qui sert désormais de parking pour les usagers de la “coulée verte”.


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Le long de la “voie verte”


Les maisonnettes des passages à niveau ont entamé une nouvelle vie.

                       


Une agréable frondaison...

                       


Ces bornes ferroviaires ne verront plus passer les trains.

                       


Ces barrières n’arrêtent plus personne.

                       


Le lierre a pris possession du vieil heurtoir qui arrêtait les wagons.


Ces rails ont été assemblés il y a un siècle.


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La station de Champagnac

La pendule de la station de Champagnac, qui indiquait l’heure exacte pour les voyageurs, et qui se trouvait sur la façade, tout près des portes de sortie des salles d’attente, n’est plus là, comme si le temps s’était arrêté.
Tout est resté figé dans cette magnifique petite gare, avec sa halle qui commence à courber l’échine sous le poids des ans, son abri voyageurs, son quai, sa vieille fontaine où venaient se désaltérer les passagers à l’arrêt du train.





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La station de Champsac


    

La station de Champsac, située à mi-chemin entre Oradour-sur-Vayres et Châlus et si animée autrefois, respire désormais la quiétude dans son écrin de verdure.


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La gare de Châlus


    

La gare de Châlus est l’aboutissement de la “coulée verte”, ainsi que du trajet en vélo-rail en provenance de Bussière-Galant.



Le tracé de la “voie verte”

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