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17 juin 1904 : la foudre tombe sur le clocher de l’église.





17 juin 1904 :
Un violent orage s’ est abattu sur la ville vers 22 heures 30.
La foudre est tombée sur le clocher de l’église paroissiale, causant de sérieux dommages à la charpente et à la couverture.
Fait curieux : l’horloge qui a de nombreux mécanismes en fer, n’a pas été dérangée. La foudre est tombée également sur l’hôpital, mais cet établissement est protégé par des paratonnerres.

Sources : “Le journal de Rochechouart”



29 septembre 1912 : la foudre tombe sur le château.




29 septembre 1912 :
Vers 15 heures 30, la foudre est tombée sur le château de Rochechouart et a endommagé très fortement la tour des allées, faisant une forte brèche du haut en bas de la toiture.
De là, la foudre est arrivée dans le bureau de la sous-préfecture, brisant les vitres, brûlant les fils du téléphone, renversant les piles de livres, ouvrant les cartonniers et dégradant les murs.
M. Dubouchet, secrétaire en chef, qui écrivait à son bureau, fut étourdi l’espace de quelques secondes. Quand il revint à lui, il était renversé sous son bureau.
M. Villeneuve, secrétaire-adjoint, était à la croisée. Il a ressenti une assez forte commotion, et a reçu à l’oreille quelques égratignures causées par les éclats des vitres.
À la suite de ce coup de foudre, un début d’incendie s’est déclaré. Combattu immédiatement par M. Desbordes, adjoint au maire, qui se trouvait sur les lieux, M. Lombard, concierge, quelques autres personnes également présentes et par les pompiers accourus rapidement, il fut bien vite éteint.
Les dégâts matériels, très importants, sont couverts par une assurance. Si l’accident était arrivé dans la nuit, l’incendie eut probablement détruit le magnifique château, et ceci à cause de l’imprévoyance du service d’architecture départementale qui n’a fait placer aucun paratonnerre sur le château. Le même soir, M. Alexis Vergnaud, serrurier, travaillant chez son père, M. Étienne Vergnaud, boulevard Gay-Lussac, ressentait une violente commotion. La foudre venait de l’atteindre et l’avait mis dans un piteux état. Effrayés, ses parents s’empressèrent d’aller chercher le docteur Rigal qui lui prodigua ses soins et fut assez heureux de le ramener à la vie. La foudre n’a pas causé d’autres dégâts dans l’atelier.

Sources : “le journal de Rochechouart”

Le 7 août 1922, lors de sa réunion à la sous-préfecture, pour la première partie de la session 1922, le conseil d’arrondissement, renouvelle le voeu qu’il avait déjà émis en 1921, pour l’installation d’un paratonnerre sur le château de Rochechouart. Dix ans après l’incident, rien n’avait donc été fait pour se prémunir du danger de la foudre...



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