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Janvier 1820 : le projet de prison à Rochechouart



On connaissait les prisons du château de Rochechouart, au moyen-âge, les seigneurs de cette ville ayant droit de justice sur le territoire de la vicomté.
Il est mentionné dans les écrits de plusieurs historiens de la ville que l’édifice qui surmontait la porte Béraud avait servi pendant longtemps de prison municipale.
L’abbé Duléry, dans son ouvrage, avait mentionné également le rôle de prison tenu par l’ancien couvent du grand châtenet, pour les femmes de la noblesse arrêtées lors de la tourmente révolutionnaire.
On connaissait enfin ce bâtiment qui jouxtait les locaux de l’ancienne gendarmerie, place du château, transformé en maison d’arrêt au 19ème siècle et qui conserva ce rôle jusqu’au milieu du 20ème siècle.
Nous connaissons moins par contre ce projet de prison dont les plans ont été établis en janvier 1820 et qui devait se situer à l’emplacement d’immeubles dont l’assise était comprise entre la rue “Dorée” (actuellement rue Jean-Parvy) et l’actuel boulevard Carnot.



Situation géographique du projet


Situation géographique du projet de 1820, sur le plan napoléonien et sur une image satellite actuelle.



Les plans de Janvier 1820


Les plans de janvier 1820 montrent que le projet englobait une prison pour les hommes et une prison pour les femmes, avec pour chacune de ces catégories des cellules et des cachots particuliers et une cour de promenade séparée.
Était prévu également un logement pour le geôlier avec cuisine et chambre à l’entrée du bâtiment.
On pouvait remarquer la présence d’une chapelle au centre de la prison, aménagée à l’emplacement d’une tour qui faisait partie des anciennes fortifications de la ville.



Le projet de prison reconstitué en 3D


Reconstitution en 3D du projet de prison (modélisation 3D de C. Pierillas -reproduction interdite-)