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La poste

L’inauguration  -  Les cartes postales  -  Le téléphone  -  L’almanach des P.T.T.




L’ancienne poste




La nouvelle poste


Longtemps situés dans la rue Thérèse Tenant, les locaux de la poste ont été déplacés en 1933 dans de nouveaux bâtiments, sur la place Octave Marquet, ancienne place Marchedieu.



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L’inauguration de l’Hôtel des Postes







Le nouvel Hôtel des Postes de Rochechouart, quelques jours avant son inauguration.

Le samedi 1er octobre 1932, l’administration des P.T.T. prend possession de son nouveau local, et le transfert des services est assuré par le personnel, sous la direction de M. le receveur Mérillet.
La construction des nouveaux locaux a été réalisée selon les plans de Messieurs Chabrefy père et fils, architectes à Limoges. De nombreux artisans, en grande majorité Rochechouartais, ont participé à cette construction :
Henri Normand, entrepreneur de maçonnerie.
René Varachaud, charpentier, menuiserie, mobilier.
Fradin, peinture, plâtrerie, vitrerie.
Léon Gonne, zinguerie, couverture.
Chartrier, plomberie.
Prinçaud, entrepreneur de Limoges, chauffage central.
Mariaud, carrelage.
Soumagne, ferronnerie, serrurerie.
Chambard, électricité.
Honorat frères, sculpteurs.
Le bureau, très vaste, est muni de toutes les commodités pour assurer le meilleur service. La construction a été faite aux frais du propriétaire, M. Germain Soury, dont l’administration est locataire.



Les personnalités et les participants présents à l’inauguration, posent pour le photographe devant le nouveau bâtiment.

Le 16 novembre 1932, à 15 heures 30, a lieu l’inauguration officielle du nouvel Hôtel des Postes de Rochechouart sous la présidence de M. Doladille, directeur départemental des P.T.T..
Parmi les invités figurent :
M. Gervais, sous-préfet.
M. Parvy, maire de la ville de Rochechouart.
M. Roche, député, conseiller général.
Mrs Charles Leclerc et Saumon, conseillers généraux.
M. le Docteur Descubes, conseiller général.
M. Moliné, président du tribunal.
M. Paitrault, inspecteur primaire.
M. Penot, juge de Paix.
M. Sarre, secrétaire en chef de la sous-préfecture.
M. Bizot, contrôleur des contributions directes, venu tout exprès de Limoges.
M. Bouteilloux, vice-président et M. Rossero, industriel à Saint-Junien, membre de la Chambre de Commerce de Limoges.
Mrs Garrigue et Viot, inspecteurs des P.T.T..
M. Weiss, vérificateur des I.E.M..
M. Mérillet, receveur des Postes de Rochechouart et son personnel.
Mrs Bonnaud, Trarieux, Dumonteil, le lieutenant de gendarmerie de l’arrondissement de Rochechouart, les membres de la presse locale et régionale, Mrs Antoine Michel et Raymond Proust, industriels, les Docteurs Grézillier et Chefdeville, Mrs Couret et Roumagnac, notaires, M. Germain Soury, propriétaire des locaux, assistaient également à cette cérémonie.
Parmi les concepteurs et artisans de l’ouvrage, étaient présents :
Mrs Chabrefy, père et fils, architectes, Prinçaud et Honorat, entrepreneurs à Limoges, Varachaud, Normand, Fradin, Chartrier, Mariaud, Chambard, Gonne, Soumagne, entrepreneurs à Rochechouart.
Lucien Proust, Jean Philippon et Hugues Nicollet, industriels à Rochechouart, qui devaient être présents à cette manifestation, s’étaient fait excuser.
Après avoir visité en détail l’installation des nouveaux bureaux, un vin d’honneur a été offert aux invités. M. Doladille, puis M. Bouteilloux ont pris la parole pour un court discours, puis une demoiselle des P.T.T. a chanté le meilleur morceau de son répertoire.
La cérémonie s’est terminée par une photo de groupe devant le nouveau bâtiment.




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Les premières cartes postales




L’une des premières cartes postales, postée au bureau de Rochechouart, le 1er juin 1877.

La carte postale est créée en France par la loi du 20 Décembre 1872. C’est tout d’abord un petit rectangle de carton, sans illustration, mesurant 12X8 cm. Le recto est réservé essentiellement à l’adresse du destinataire et à l’affranchissement. Le verso est destiné à la correspondance.
Son apparition en France, survient six années après son invention, en Autriche, par le professeur Emmanuel Hermann. Les députés français y étaient jusqu’à présent opposés, craignant que la concurrence avec le courrier ordinaire fasse baisser les recettes de l’administration des postes.
À partir de 1882, les premières illustrations, souvent publicitaires, apparaissent côté correspondance, puis quelques photographies au contour nuagé destiné à l’écriture.
Le 18 Novembre 1903, à la demande des amateurs désireux de faire connaître leur région, l’administration introduira une nouvelle formule qui persistera, nonobstant quelques variations de format, jusqu’à nos jours.


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Le téléphone à Rochechouart



C'est l'américain Graham Bell, qui a déposé le brevet du téléphone, le 14 Février 1876.
En France, les premières installations téléphoniques appartenant à la “Société des Téléphones”, deviennent rapidement propriétés de l’état et les employés de cette société deviennent des fonctionnaires du nouveau ministère des “Postes, Télégraphes et Téléphones”, dénomination vite abrégée en “P.T.T.”.
Cette dernière inscription qui figurait fièrement sur le fronton de la nouvelle poste à Rochechouart, a été maladroitement effacée pour les besoins d’appellations plus modernes des services de la poste, et la façade en a été quelque peu défigurée.
Les annuaires téléphoniques anciens des “P.T.T.”, permettent de visualiser les commerces, industries, professions libérales à Rochechouart, à une époque donnée.


L’annuaire téléphonique de Rochechouart en 1925.


L’annuaire téléphonique de Rochechouart en 1948.



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L’almanach des postes : Les étrennes du facteur



C’est depuis le 18ème siècle que le facteur propose, annuellement, pour les étrennes, en même temps que ses bons voeux, un petit calendrier mural. Ce calendrier, outre le fait d’indiquer les jours, les mois, les lunaisons et les fêtes à souhaiter, donne également quantité d’informations pratiques.
C’est le 15 Novembre 1849 que l’administration autorise la vente des calendriers des facteurs.
En 1854, un imprimeur rennais, Charles Oberthur, lance l’idée d’un calendrier personnalisé, avec au dos des feuillets spéciaux consacrés aux évènements du département : dates des foires, des marchés, liste des communes et des bureaux de poste. L’administration des postes reprend vite cette idée à son compte et fabrique ses propres calendriers.
Le calendrier “Oberthur” va connaître un succès grandissant, et l’administration abandonnant au bout de quelques temps sa fabrication, celui-ci va rester quasiment seul sur le marché. Il se parera au fil des ans de couleurs, gravures, photographies, mais restera longtemps le compagnon indissociable des étrennes du facteur.


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