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Le château

Le château au fil des siècles  -  Les projets de restauration  -  Conseil général de 1904













Le château et les remparts



Le château actuel a été construit à l’emplacement d’anciennes fortifications datant de l’époque romaine et il a précédé la construction de la ville. Celle-ci est sans doute apparue lorsque les habitants de la contrée environnante ont souhaité bénéficier de la protection du château.
Celui-ci, construit sur un énorme promontoire rocheux, domine la vallée de “la Graine” et de “la Vayres”, deux rivières paisibles qui serpentent entre des collines boisées.
Le château est cité au début du 11ème siècle comme berceau des vicomtes de Rochechouart. Il est ensuite reconstruit au 13ème siècle. Il reste de cette époque le donjon situé près du pont-levis. Il est ensuite complètement transformé dans la deuxième moitié du 15ème siècle au 16ème, puis au 19ème siècle.
Il a été le reflet de l’histoire des seigneurs qui l’ont occupé au fil du temps : période faste sous Louis XI, ruine suite à l’assassinat de Bermondet en 1512 par l’un des vicomtes de Rochechouart, blason redoré en 1758 grâce à un riche mariage et de nouveau ruine à la révolution...avant les restaurations de 1858-1859.


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Le château au fil des siècles




Le château au 15ème siècle



Le château à la fin du 18ème siècle


Le château à la fin du 19ème siècle


La cour du château à la fin du 19ème siècle


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Les projets de restauration du château au 19ème siècle



Comme le montrent les gravures de la fin du 18ème siècle, le château de Rochechouart est, à cette époque, en piteux état.
Acheté par le département en 1836, sous le règne de Louis-Philippe, la restauration du château est entreprise par le service des monuments historiques.
Les magnifiques gravures présentées ici, proviennent de la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine de Charenton le Pont. Elles témoignent des différents projets imaginés à l’époque, ainsi que de la maquette définitive qui sera suivie de la réalisation que nous connaissons aujourd’hui.
Merci à M. Toulet Michel, Président de l’association “Renaissance du vieux Limoges”, pour la fourniture de ces documents.









Des souvenirs....pas si lointains !



La salle des chasses et le fameux canon de Rochechouart, tel qu’on pouvait le découvrir à une certaine époque

Le château de Rochechouart a abrité pendant de nombreuses décennies, la mairie de la ville et le tribunal.
Ces images d’archives provenant de la médiathèque de l’architecture et du patrimoine de Charenton-le-Pont, montrent une partie des locaux de ces dernières administrations avant leur transformation et réemploi.
Elles montrent également, l’ancien pont dormant, transformé il y a quelques années en pont-levis.
Merci à M. Toulet Michel, Président de l’association “Renaissance du vieux Limoges”, pour la fourniture de ces documents.





L’ancienne salle du tribunal


L’ancien greffe


L’ancienne salle du conseil municipal





Le pont dormant, aujourd’hui transformé en pont-levis


La charpente de la “tour du lion”


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1904 : Lorsque le conseil général de la Haute-Vienne
souhaitait l’abandon ou le démantèlement du château.


Si l’on connaît bien l’ardeur des révolutionnaires de 1789 à détruire les symboles de l’ancien régime, la volonté de certains politiciens départementaux de sacrifier le patrimoine local dans le but de réaliser des économies budgétaires est souvent ignorée. Ainsi, la deuxième session du conseil général se déroule de manière houleuse en août 1904 :
Un nouveau crédit de 770 francs était prévu au budget, pour les réparations à exécuter au château de Rochechouart.
La commission estime que la démolition de ce monument serait préférable. Néanmoins, elle ne s’oppose pas au vote du crédit demandé.
M. le docteur Marquet, maire de la ville de Rochechouart, explique que certaines réparations ont déjà été faites, et que la somme que votera l’assemblée départementale ne sera employée qu’à bon escient.
M. Labussière propose de faire une démarche auprès du ministère de l’instruction publique pour que l’état s’occupe lui-même de l’entretien du château. M. Marquet approuve vivement son collègue.
M. Tourgnol, député de Saint-Léonard est d’avis qu’il vaudrait mieux laisser tomber le château.
“Votre église était bien en plus mauvais état”, riposte M. Marquet, “vous l’avez bien réparée, et je vous ai même bien épaulé !!!”
“Oh! ce n’est pas la même chose”, explique M. Tourgnol, “c’est l’état qui s’est chargé des réparations...Nous l’aurions, en ce qui nous concerne, laissée parfaitement s’effondrer...”.

Sources : “Journal de Rochechouart” -1904-



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