Nationale 7, chantait Charles Trenet ! Dans notre région, cétait plutôt Nationale 20 ou Nationale 21 mais le scénario était bien le même.
Au départ des vacances, un flot de véhicules se déversait sur ces étroits couloirs dasphalte, et peu importe les bouchons..., on prenait le temps, pendant ses congés.
Tirant profit de cette situation, les publicitaires ne tardèrent pas à recouvrir de leurs slogans les murs bordant ces voies de circulation, bénéficiant ainsi dun impact visuel hors du commun. Des commerces profitèrent également de ces déplacements saisonniers de population pour prospérer : cafés, hôtels, restaurants et garages (les véhicules étaient moins fiables à cette époque et ....les pannes fréquentes sur la route des vacances !).
Cétait la période bénie des trente glorieuses, de linsouciance, dun passé que lon redécouvre au travers de ces peintures et enseignes, avec nostalgie.
Mais le temps qui passe a accompli peu à peu son oeuvre : la création des autoroutes a entraîné, avec labandon par les automobilistes des petites nationales, la fermeture de beaucoup de ces commerces et des garages. Quant aux magnifiques peintures murales, véritables oeuvres dart, les intempéries les ont rongées peu à peu et leur disparition nest plus malheureusement quune question de temps....
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